Le Raspberry (la framboise ndlr) est vraiment génial !

Il permet d’effectuer le travail habituel sur PC ou Mac de consultation de mails, de navigation sur internet ou encore d’édition de documents pour un coût modique de 35€ (35$ dans son cahier des charges initial).

Cerise sur le gâteau (ou framboise sur le gâteau), le système développé sous Linux permet la programmation dans de nombreux langages informatiques dont le Python en natif. La programmation en C est partie intégrante de Linux donc disponible aussi. De même toutes les applications web sont envisageables.

Applications aux objets connectés

En tant qu’objet connecté, la programmation en Python ou C permet d’adresser simplement les ports de la carte. Il faut cependant prévoir une adaptation électrique du 3V3 du port d’extension vers des tensions plus élevées en 5V ou 12V afin d’éviter la destruction des sorties du micro.

Application Arduino

Il existe également une version d’Arduino fonctionnelle téléchargeable en ligne de commande. Les fonctionnalités sont identiques à celles sur PC.

Extensions de modules

De plus, le port USB admet un extenseur de ports USB3.0. Cela m’a permis d’étendre les possibilités d’une Raspberry Pi zéro n’autorisant qu’un port USB unique pour une souris ou un clavier par exemple. Par ce biais, il est possible en plus de pouvoir raccorder des éléments utiles tels qu’un clavier et une souris ou une clé mémoire USB, de raccorder cette carte en ethernet au réseau. En natif, la carte Pi Zéro ne permet que le raccordement en WiFi et un seul composant USB. Par conséquent pour pouvoir travailler avec celle-ci, il faut le faire à distance, en ligne de commande dans une fenêtre de terminal ou par le biais d’un serveur délivrant une vue interactive du bureau.

Limitation mémoire

En fait, il n’y a pas vraiment de limitation lorsque le système bien utilisé. On peut utiliser le navigateur web avec plusieurs onglets dans la mesure du raisonnable.  Un outil gestionnaire de tâches visualise la mémoire du micro utilisée et disponible. Cependant certains sites web sont à proscrire car il utilisent beaucoup de ressources par leurs cookies. Malgré tout dans la plupart des cas, on peut naviguer sur internet sans problème particulier.

La mémoire disque n’est pas un problème non plus, elle est loin de la saturation. Bien sûr pour la gestion de gros fichiers, un support externe est vivement recommandé.

Un micro processeur de Raspberry n’utilise que 150 Méga Octets sur 1 Giga Octets de RAM pour fonctionner normalement. On peut aller jusqu’à 80 % d’utilisation mémoire sans problème avec plusieurs applications ouvertes.

Un certain confort d’utilisation

A contrario des ordinateurs de bureau ou autres portables, le Raspberry Pi est silencieux et sait se faire oublier. Ce système particulièrement discret autorise le travail d’études par une concentration efficace contrairement aux tablettes polluées par de multiples applications de distractions.

Le cahier des charges initial prévoyait un outil numérique grand public à destination des élèves du primaire pour un coût raisonnable. On dispose avec cet outil d’un ensemble sobre efficace et performant à mois de 100 euros. Ce qui en fait un investissement rentable dès la première utilisation. En effet, au coût de la carte de 36 euros environ et de ses accessoires pour un total de 60 euros, il faut compter l’ajout d’un clavier et d’une souris ainsi qu’un écran VGA ou HDMI 1080p que l’on peut trouver d’occasion pour quelques dizaines d’euros. Mais ça marche aussi très bien en VGA. L’écran doit être connecté et allumé au démarrage pour avoir la bonne résolution, par défaut en l’absence d’écran connecté, l’affichage se fait en très basse résolution (de type écran LCD).

Utilisation des programmes

Sur un PC classique, depuis quelques années, les possibilités et les performances des machines permettent de lancer de nombreux utilitaires simultanément. Cela rend ces machines particulièrement énergivores en ressources.

Sur une carte Raspberry Pi au départ développée pour des fonctionnalités spécifiques liées au cahier des charges, il faut prendre l’habitude de travailler avec peu d’applications ouvertes à la fois. D’une part pour sécuriser les ressources du système et éviter la saturation mémoire du micro processeur embarqué et d’autre part pour se concentrer sur la réalisation d’un seul objectif.

Ces limitations en font finalement un bon outil d’apprentissage car il met en oeuvre les bonnes pratique à avoir pour le développement informatique. En général, les applications développées sous Linux testées et fonctionnelles après leur compilation sont stables. Lorsqu’elles ont été validées, il n’y a plus lieu de s’en occuper car elles remplissent leur rôle tant que le système ne subit pas de mises à jour majeures.

Conclusion

En regard des performances modestes, le rapport qualité prix reste intéressant. Personnellement, j’utilise très peu un pc de bureau consommant énormément de ressources graphiques pour les mêmes besoins.

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